Situation

Le bien-être animal a beaucoup évolué dans notre province depuis les dix dernières années. La caacQ et ses membres sont fiers d’avoir contribué à ce mouvement. Si aujourd’hui, l’animal de compagnie est mieux protégé par la loi, il y a encore beaucoup à faire pour informer et responsabiliser les citoyens. C’est pourquoi la caacQ a choisi de travailler main dans la main avec les municipalités et les MRC.

Les autorités ont maintenant à leur disposition des lois et des règlements clairs et incitatifs. Oui, il manque encore de personnel pour les faire appliquer mais, au moins, les textes sont là. La caacQ entend continuer ses actions pour donner accès à des moyens logistiques qui permettent aux municipalités et aux MRC de venir en aide aux plus démunis. L’Ordre des médecins vétérinaires du Québec prévoit dans ses règlements des actions spécifiques pour ces populations, depuis 2011, la caacQ et ses membres en assurent, au mieux de le leurs possibilités, la mise en place en région.

Il y a encore des chantiers en cours. L’existence des usines à chiots (ou des élevages “de fond de cour”) restent un point sombre de notre province. L’absence d’une base de données centrale pour les micropuces est préoccupante. Les disparités entre les règlements municipaux sont troublantes, alors que les lois et règlements provinciaux sont maintenant clairs et précis. Le manque de dynamisme des diverses entités responsables de l’accès à des soins vétérinaires de base pour les familles à faible revenu pose question.

Et enfin, l’accès universel à moindre coût au micropuçage semblerait la meilleure manière d’avoir rapidement un état des lieux précis de la population canine et féline de la province. Pourquoi ne pas l’imposer ? Immédiatement. Le MAPAQ (ministère de référence en matière de bien-être animal) en a les moyens. Pourquoi n’agit-il pas ? Si ce n’est lui, l’UMQ et la FQM, les deux associations qui regroupent les municipalités du Québec pourraient demander à leurs membres d’imiter les villes de Montréal et Laval qui depuis le 1er janvier 2020 imposent le micropuçage (en prenant soin, au préalable, de négocier un prix spécial avec l’Ordre ou l’Association des médecins vétérinaires du Québec… ou avec un fabricant / distributeur de micropuces).

Vous pouvez nous aider

  • En faisant connaître nos membres, en les aidant par vos contributions, vos dons ou en devenant bénévoles.
  • En nous faisant connaître auprès de vos élus afin que nous les aidions à mettre en place des programmes spécifiques (CSRM, Familles à faible revenus, cliniques de micropuçage, journées d’adoption, etc).

PDF à télécharger : La situation des chats au Canada
Ce rapport vous aidera à expliquer à vos élus qu’ils ne sont pas les seuls à avoir des problèmes avec les chats communautaires et qu’il existe des solutions.

Lien utile : Pour en savoir plus sur les usines à chiots : http://acracq.com/

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